contact #1 – j’arrive à Montréal

by Juin 1, 2021Moment présent

deux femme discute vu de l'intérieur d'une voiture

Vous pouvez acheter les photos de ce blogue.

Découvrez les images exclusives jamais publiées de la collection personnelle d’Errol Gagné qui compte plus de 30 000 photos prisent entre 1970 et 1975. Une époque très peu documentée.

L’air surprise elle lance à son amie:

Je le vois très bien avec sa caméra. C’est le seul sourire que je peux lui offrir!

Un regard interrogateur qui en dit long sur sa pensée. Tout comme le petit sourire sur son visage. Son amie se pare d’un sourire, tout en dévoilant son profil. Elle semble heureuse que je m’intéresse à elle et son amie.

Les vitrines de cette partie de rue parlent beaucoup. Les reflets multiplient l’action.

contact1098 2-11-1974 chez Gilles Thérien

Je rajoute un remerciement à ma conjointe de l’époque : 

Cette personne Francine Dorval se présente à ma pensé en écrivant ce papier.

Cette compagne qui me suivra  avec son support d’Amour dans une vie quotidienne de plusieurs années Sa proximité d’amoureuse m’a permis de développer ma  création artistique de photographe. Merci

voici une des première image de cette impressionnante ville que la grande ville Montréal.

Quel bonheur de voir si grand en ne faisant que fouiner sur la rue.

Un clic et tout est dit et imprimer.

Cette réalité s’est produite dans mon apprentissage.

Une compagne qui me suivra plusieurs années Sa proximité m’a donné de développer ma  création artistique de photographe.

J’ai couché cette histoire sur pellicule argentique.

Le comment cela s’est produit cette direction de ma destinée.

Une simple réponse me monte en écrivant ce papier.

Le départ d’une vie avec mes forces et mes aventures de la vie qui amène de la sagesse.

Avoir le choix de la première représentation photographique du début de mon perfectionnement dans ce monde nouveau.

Une tour.

Le coté phallique d’un jeune bison s’assagissant dans cette carrière artistique.

Tout ce que je vois c’est du non connu. Tout pour moi m’émerveille Une feuille d’érable gravée sur le trottoir de la St Denis à la hauteur de la rue  Rachel me fait cliquer : ce woh intérieur.

je me répète une nouvelle vie que celle de la grande ville. Je suis encore un jeuneau dans le domaine de la vie. Cette autre vue d’un restaurant face à chez Eaton la magasin  roi du centre ville nommé l’ouest de Montréal. Les gens passent et il y a toujours un remplaçant ou une remplaçante.

Ma vie de dopeur prenait un sens.  Une carrière s’ouvrait à moi. Je venais d’échouer ma première session.  J’ai lâché l’école pour entrer sur le marché du travail.

Je prends mon clavier de l’ordinateur durant la numérisation d’une partie de mon histoire plus précisément le contact 303.

Depuis quelques années ce travail se fait petit peu par ti peu . Déjà deux expositions que je réalise avec l’aide de mes frères. Nous sommes dans le même bateau. Les rames sont disponibles et je parle pour moi je les prend. 

Pour ce qui est de moi et de ce déménagement de la Région à la ville ce fut l’amour de la nouveauté. Tout se présentait comme par magie. Je crois en la magie de la vie. Mes trips me permettaient de me laisser vivre. Je n’avais que le contrôle de mon existence de jeune prétendant être une super personne pleine de talents. J’observe maintenant la vie avec un oeil que je peux dévoiler aux autres.

 Comment je peux le faire avec ce nouveau gadget qui ma été présenté il y a belle lurette par ma mère.

Hier je me rappelle une chanson que j’aimais bien qui nous suggère d’avoir notre caméra. Je pourrais dire que c’était le temps du scoutisme à Chicoutimi dans la patrouille des Loup.

Je peux même être là et paraître sur le contact par le talent des autres qui m’accompagnent en leur permettant de glisser leur vision dans mon histoire. Ceci me permet de me voir dans l’action pas seulement un contemplateur de l’action des gens qui font l’action qui me permet de les immortaliser.

Cette expression  signifie pour moi, donner, une note pour l’histoire qui se passe et qui sera toujours à recommencer comme le dit bien  la chanson : tout est toujours à  recommencer  (Raoul Duguay).

Un moment de repos dans un lieu au milieu de la cité. Que de bonheur ressenti par la calme de cet homme me regardant.

Une autre étrangère dans le grand maillon de la transformation du déménagement de la région à la ville. Amie Louise Baribeau qui a épousé mon frère Jean. Un jeune ménage comme tous les jeunes qui s’unissent pour une vie longue  et  heureuse ensemble. Comment cela va se faire?

Pour ma part je ne veux pas être le fatiguant qui se retrouve  chez son frère. Donc par hasard une amie d’un ami du couple connaît une femme qui quitte son logement près du carré st-Louis. Une dénommé Renée  qui nous vend à moi et à  Serge son logement. Elle disparue. Je ne la revoie plus jamais.

Je suis supposé aménager avec mon frère Serge qui lui redescend dans la région. Je lui laisse mon appartement sur Jacques–Cartier près du CEGEP. L’accès au centre-ville par la rue Bégin . Tous les jours la chance de passer devant la cathédrale de mon patelin afin d’atteindre la taverne Saguenay où mes fleurons sont morts maintenant. Le propriétaire ne me veut plus comme client. 

Comme je vois la vie me relocalise avec le même confort. Un beau grand loyer avec salon cuisine, trois chambres. Une fournaise à la porte d’entrée et un poêle au gaz dans la cuisine. Ça chauffe l’autre extrémité de la demeure.   

Je serai un grand bout de temps avant de retourner dans la région.

Chez les amoureux je fais la découverte du chat. Sa vitalité dans la découverte d’objets si minime que ce soit sa félinité me fascine. Mon œil développe déjà cette curiosité. 

Les planches 2 ,3 me montrent dans l’action avec ce quatre pattes noir vivant son présent.

Je butine dans ma mémoire ce matin pour lancer le cri de victoire :

J’apprends à me débrouiller comme un grand dans ce pays peuplé de gens qui en font autant.

dans ce pays peuplé de gens qui en font autant. Leur jeu dans la vie me fascine. Ma caméra SRT 1001 Minolta Acheter à Hugues Tremblay avec sa chambre noir  que j’ai installée dans la pièce en avant de l’appartement qui donne sur le balcon sur Henri Julien.

Un petit cour m’est donné par le vendeur. Il  y a une petite chambre noir où s’insère un cent pieds de pellicule 400 asa parce que plus sensible au noir et  que je rembobine en rouleaux de 36 poses.

Je me souviens que j’étais en voyage d’affaires pour autre chose que je connais bien.  Des voyages assis. Mais l’action pour un jeune homme du Saguenay. Plein de fougue pour le merveilleux être. La ville n’avait que de belles et bonnes choses à m’apprendre.  Une qui me vient à l’idée : m’asseoir sur la rue pour regarder les gens tant qui en a. (Des paroles d’une chanson de Renaud le Mistral gagnant) que je ne savais même pas que d’autres gens ailleurs comme moi appréciaient cette méditation du moment. J’ai appris en chantant avec mon ami Serge Ruel à l’Annonciation dans les années 2000.

Dans le centre-ville de ma nouvelle demeure dans l’ouest devant une église anglicane je pense. Je ne suis pas seul dans cette passion qui se développe à mesure que les clics s’accumulent. Dans ce contact il en reste encore plein comme celle–ci

Depuis le premier clic que je pense à cette écriture sur mes images. Les montrers et leur redonner vie

 Un sens à la transformation. La nature reste toujours intense et croît sans attente de rien. Une espace libre hop une tige se montre au grand jour. Déjà elle s’est moulée à la vie.

Je suis cette tige qui veut prendre sa place.

Prendre sa place pour se raconter c’est toute une belle aventure. C’est sûr que ces photos te disent quelque chose car combien de photos as-tu prises parce que tu voulais exprimer le bonheur de voir? Je te montre le reste dans l’index

Des marcheurs s’agitent devant des vitrines où des modèles se pavanent, immobiles et racoleuses. Peut-être une  marcheuse, surprise par son reflet dans la vitre, pense à s’envoler. 

Tous ces qui est qui passent,  chacun son chemin. Sans aucune interrelation, ils avancent dans l’impersonnalité de la ville.

Je suis, moi aussi,  plongé dans les méandres de cette histoire du quotidien banal que vivent ces gens anonymes. Je prends du bon temps à marcher sans oublier mon côté kid-kodak  transportant sa machine à images.

Je viens de sortir de sortir mon esprit de la lecture de ce qui se passe sur ma page de face b. Ouf quelle avalanche de tout pour du rien.

Je me fais la même réflexion de ce matin combien de mots j’aurais pu écrire pour me raconter. Je ne saurais pas mais pour l’instant je suis en action.

Le temps de recopier les photos du contact #1 et de glisser dans mes pensées et de les mettre en mots pour dire ce que je peux.

contact#2 – le Chat

Errol regarde négatif d'une photo

Errol Gagné Photographe

Ce blogue raconte les nombreuses histoire d’un homme qui a capté les évènements de la contre-culture québécoise tournant autour du Conventum, centre d’essaie multidisciplinaire mythique du 1237 Sanguinet à Montréal, entre les années 1972 et 1976. Découvrez les images exclusive jamais publiées de sa collection personnelle qui compte plus de 30 000 photos prisent entre 1972 et 1976. Une époque très peu documentée.